L’hybridation est le maître mot de notre méthode de travail.

Nos convictions

Tisser des liens avec les « habitants » (résidents et usagers temporaires), de manière sensible, sans tomber dans le pathos, constitue un préalable indispensable à tout projet. Cela permet d’éviter d’enfermer le projet dans des objectifs purement techniques et financiers, une programmation et des usages hors-sol, figés dans le temps et dans l’espace.

Cela peut être associé à de la concertation, mais à une concertation qui cherche d’abord à :

  • établir le lien, la relation,
  • comprendre comment les « habitants » vivent, utilisent, perçoivent leur îlot, leur rue, leur quartier, leur ville.
  • identifier ce que les « habitants » y font, avec qui, comment. Ce qu’ils aimeraient y faire, avec qui, comment.
  • cartographier les dysfonctionnements et les personnes et entités ressources pour y remédier (sans avoir à faire appel systématiquement aux gestionnaires officiels).

De créer en somme la dynamique sociale du projet pour en assurer sa robustesse, les conditions de son hybridation pour résoudre les conflits d’usages, et de son adaptabilité dans le temps.

Les formes de cette démarche, la façon dont elle n’est pas elle est menée, et les acteurs qui les animent sont primordiaux. Cela passe, notamment par des personnes et entités ressources auxquelles on ne pense pas a priori, car apparemment sans lien avec le projet.

Le périmètre sensible des projets et de leurs alentours en regorge, dans les milieux associatif, culturel, artistique, éducatif, innovant, économique, mais on ne les voit pas ou mal. Car nous les percevons en une seule dimension (en quoi un salarié ou un écolier peut dépasser son statut pour devenir co-gestionnaire d’un îlot, d’un quartier ?). Et pourtant, ils sont essentiels à la vie équilibrée de l’îlot, du quartier, à leur « gestion » quotidienne, qui va bien au-delà des gestionnaires officiels. Ils créent la valeur d’usage des projets, l’attachement des « habitants » aux lieux (élément central après la livraison des projets, pour en assurer leur appropriation par les « habitants », et si besoin le détournement d’usages, leur évolution dans le temps en fonction des nouveaux enjeux et besoins de ceux qui vivent et utilisent ces périmètres au quotidien).

Nous approchons toutes les parties prenantes locales (écoliers, salariés, résidents, commerçants...) pour penser l’usage du lieu, son rôle dans le quartier, ses modalités de gestion, sa « domesticité élargie ».

Nous établissons un diagnostic sensible en partant du contexte. Nous identifions, observons, décryptons la vie quotidienne des « habitants"=> résidents, salariés, écoliers... Nous révélons les signaux faibles des périmètres de projets et de leurs abords, pour alimenter les concepteurs du projet et sortir du formalisme programmatique (peu en phase avec les aspirations des « habitants »).

Nous nous inscrivons dans le temps long, pour faire émerger la communauté du projet dès la phase de conception. Nous appelons cela la « dynamique sociale du projet », qui englobe concepteurs, décideurs, gestionnaires et utilisateurs.

Notre positionnement

Ville Hybride met son expertise d’Assistance à Maîtrise d’Usage au service de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre. Nous portons une vision de la fabrique urbaine qui challenge les règles du jeu des projets urbains encore trop souvent dictés par le plan masse et déconnectés des usagers, et mettons le vivant, les modalités de gestion, au centre de la fabrique des projets.

Ce que nous sommes

Nos prestations

· Réaliser un diagnostic sensible des usages d’un site de projet et de ses alentours, pour enrichir l’approche des équipes de maîtrise d’œuvre dans la définition des enjeux du projet, et alimenter le processus de conception qui en découle. Le diagnostic sensible permet également de révéler les dynamiques écosystémiques d’un territoire

· Accompagner les maîtrises d’ouvrage privées et publiques dans la définition de leurs CCTP, pour y intégrer la notion de valeur d’usage

· Établir et mener à bien une stratégie de co-construction du projet en partant de l’existant et en prenant soin de croiser l’expertise d’usage des « habitants-usagers » et l’expertise technique des équipes

· Identifier et co-définir les modalités de gestion d’un lieu pour en faciliter l’appropriation par les usagers

· Rédiger des cahiers de prescriptions/cahier des charges qui garantissent la qualité d’usage d’un projet/d’un bâtiment

· Faire converger les enjeux et les modalités d’intervention des parties prenantes, des différentes strates urbaine, sociale et économique (élus, services, aménageurs, opérateurs urbains, tissu social, économique et culturel)

· Accompagner les opérateurs publics et privés dans l’évolution de leurs pratiques/modes de fonctionnement/modes d’organisation, pour faciliter la prise en compte du vivant (humain, faune, flore) dans les projets urbains et répondre aux enjeux de développement des territoires


Quelques références

Assistance à Maîtrise d’Usage - ZAC Maison Blanche, Neuilly-sur-Marne (phases 2 à 5)


Assistance à Maîtrise d’Usage pour le réaménagement du Parc de la Theuillerie, Ris-Orangis


Étude sociologique, préconisations sur la programmation et la qualité d’usage des logements et espaces extérieurs – Reconversion de la polyclinique Saint-André, Reims


Assistance à Maîtrise d'Usage pour le Plan guide « Coeur des belles portes », Hérouville-Saint-Clair


États généraux « Quelle ville pour demain ? », Ris-Orangis


Diagnostic sensible des usages et concertation, ZAC Gagarine-Truillot, Ivry-sur-Seine


Maîtrise d’usage, co-conception et co-construction de la Place de la Bastille, Paris


Diagnostic sensible et préconisations sur la structuration de nouvelles filières économiques, Frais Vallon-Rose-Petite Séminaire, Marseille


Assistance à Maîtrise d’Usage, Siège de l’EPT Grand-Orly Seine Bièvre

Pour plus d’informations, ou pour nous parler d’un projet, n’hésitez pas à nous écrire à michael.silly@villehybride.fr